Des chiens évitent l'euthanasie grâce à l'Ontario
Par Isabelle Laramée
L'ex-conseillère de Mont-Saint-Hilaire Denise Loiselle a transporté 24 chiens abandonnés et voués à l'euthanasie dans les refuges ontariens où ils seront adoptés. L'opération, organisée le 25 février, a été rendue possible grâce à l'implication de la Longueuilloise Marie-Josée Méthot et des Centres d'adoption d'animaux de compagnie du Québec (CAACQ).
Les chiens, âgés d'un an et plus, sont de différentes races. Du chihuahua au grand danois, en passant par un magnifique bouvier bernois de 2 ans, ceux-ci auront une seconde chance dans la vie.
« Au Québec, c'est un cul-de-sac pour ces chiens, tandis qu'en Ontario tout est possible. Le bouvier est déjà réservé. La demande est là », explique Johanne Tassé, présidente des CAACQ. Cette dernière mentionne que les anglophones ont une tradition concernant les animaux et ne les considèrent pas comme de simples biens. Ils préfèrent d'ailleurs l'adoption plutôt que l'achat.
Impliquée dans la cause des animaux, Denise Loiselle estime de son côté que la situation est un problème sociétaire. Pour elle, l'absence de lois, la stérilisation non-obligatoire, le manque de responsabilité des propriétaires d'animaux, les problèmes d'infrastructures et le manque de financement sont à l'origine de la problématique.
Marie-Josée Méthot a amassé plus de 300 $ pour faire le voyage en Ontario. Le reste est payé grâce au fonds des CAACQ. Selon Johanne Tassé, les fonds de la French Connexion, le programme de relocalisation de chiens de la CAACQ, viennent toutefois à manquer. Le soutien et l'implication des bénévoles est d'une très grande importance pour l'organisme.
Plus de 1000 chiens ont été envoyés en Ontario depuis 2008 par le biais de la French Connexion. Toutefois, Mme Tassé rappelle que le programme n'est pas une solution et qu'il ne fait que retarder la conclusion fatale.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.