Les pompiers de la région unissent leurs forces
Par Isabelle Laramée
L’union fait la force chez les pompiers de la région. En effet, en février, les différents services de sécurité incendie de la MRC de la Vallée-du-Richelieu s’associeront officiellement afin de faciliter l’entraide en cas de besoin, sans pour autant perdre leur indépendance.
Ainsi, une fois que les conseils municipaux de leur ville respective auront approuvé l’entente, ce qui ne devrait être qu’une formalité, les pompiers de Saint-Basile-le-Grand, de McMasterville, de Mont-Saint-Hilaire, de Beloeil et d’Otterburn Park travailleront ensemble. Ceux de Saint-Marc-sur-Richelieu et de Saint-Antoine-sur-Richelieu trouveront pour leur part des appuis à Contrecœur et à Saint-Amable. Enfin, Saint-Ours aidera Saint-Denis-sur-Richelieu et Saint-Charles-sur-Richelieu.
« Nous avons lancé un appel aux corps de pompiers pour qu’ils unissent les forces de frappe, dans le but d’avoir le meilleur délai d’intervention possible. L’idée est de travailler avec nos voisins », explique Jacques Caron, agent de planification régionale en sécurité incendie pour la MRC de la Vallée-du-Richelieu.
C’est le schéma de couverture de risque imposé par le ministère de la Sécurité publique, qui a obligé les municipalités à faire quelques ajustements au sein de leur service de sécurité incendie afin d’améliorer la force de frappe.
Cette force de frappe fait référence à quatre éléments, soit la présence d’un véhicule autopompe, un minimum de pompiers sur place (huit durant les deux premières années, dix durant les quatrième et cinquième années), un débit d’eau de 1500 litres par minute et, finalement, l’atteinte de tous ces éléments dans un délai de 15 minutes maximum.
Selon Jacques Caron, la principale problématique a trait à la disponibilité des ressources humaines, car la majorité des pompiers travaillent à temps partiel. Dorénavant, les pompiers appelés à intervenir devront provenir de deux municipalités, en nombres égaux.
L’ajustement du système informatique de la centrale 911 a par ailleurs déjà été effectué. Le nouveau système sera définitivement implanté le 23 février.
Accueil favorable des pompiers
Du côté des pompiers, cette collaboration entre service, appelée « approche multicaserne », semble être perçue d’un bon œil. « C’est bien vue, car elle augmente l’efficacité et améliore la force de frappe. Les exigences gouvernementales sont ainsi respectées », explique le capitaine Robert Pelletier, du Service de sécurité incendie de McMasterville.
Selon ce dernier, l’entraide existait déjà entre les villes. Les pompiers se connaissent d’ailleurs très bien et sont habitués de travailler ensemble.
Certains changements devront toutefois être effectués sur le terrain, notamment quant aux interventions, indique le directeur du Service de sécurité incendie de Beloeil, Donald Lebrun. D’après lui, « il sera important d’uniformiser les méthodes de travail entre les différentes villes ».
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