Un père, deux filles, trois épiceries

Par Andréanne Brault
Les Marchés Pepin sont bien implantés dans la région depuis plusieurs décennies. Le propriétaire Bernard Pepin et ses deux filles, Cynthia, 24 ans, et Annie, 22 ans, sont les troisième et quatrième générations de cette famille qui travaillent pour l’entreprise. En ce temps des Fêtes, nous avons voulu savoir ce que cette période représente pour eux, autant sur le plan professionnel que personnel.
Alors qu’on pourrait être porté à croire que le chiffre d’affaires augmente considérablement durant cette période de l’année, on apprend plutôt que le commerçant n’enregistre qu’une petite hausse monétaire.
Bernard Pepin explique que ses trois épiceries IGA, situées à Beloeil, Mont-Saint-Hilaire et McMasterville, sont généralement bondées les 22 et 23, ainsi que les 29, 30 et 31 décembre. Toutefois, en établissant les recettes sur l’ensemble du mois, cela ressemble beaucoup à n’importe quelle autre période de l’année.
« Le monde mange différemment pendant le temps des Fêtes. Certaines personnes achètent plus parce qu’elles reçoivent. Ensuite, elles mangent des restes pendant deux ou trois jours. Ceux qui vont ailleurs pour célébrer n’achètent pas, donc ça s’équilibre », précise-t-il.
M. Pepin indique n’avoir habituellement pas beaucoup de temps pour célébrer en famille en raison du métier que lui et ses filles exercent. « On passe plus de temps en famille au jour de l’An qu’à Noël. »
Une affaire de famille
La petite histoire des Marchés Pepin a débuté en 1944. À l’époque, le grand-père de Bernard Pepin a acheté une boucherie et un abattoir dans le Vieux-Beloeil. Son père les a ensuite rachetés, en 1963. Un feu majeur a tout détruit en 1973. C’est après la reconstruction que l’entreprise est devenue un supermarché.
« Quand j’étais jeune, j’avais plus ou moins le goût de faire ça. J’ai vraiment embarqué à 24 ans, quand mon père m’a donné plus de responsabilités. Mes filles sont très impliquées et intéressées. Elles ont été élevées là-dedans. Elles ont commencé à travailler pour les marchés à 14 ou 15 ans. Lorsqu’elles étaient plus jeunes, j’avais un dépanneur et c’était leur terrain de jeu, un peu comme quand mon père avait une épicerie et que je jouais dans l’entrepôt », raconte M. Pepin. Après l’arrière-grand-père, le grand-père et le père, c’est maintenant au tour des filles de penser à l’avenir !
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