Les policiers de la Régie intermunicipale s’impatientent
Par Isabelle Laramée
Sans contrat de travail depuis presqu’un an, les membres de la Fraternité des policiers et des policières Richelieu–Saint-Laurent (FPPRS) s’impatientent. Les négociations n’ayant toujours pas débuté, les policiers font voir leur mécontentement en portant une casquette rouge sur laquelle est inscrit : « Prestation minimale… DE NÉGO !!! »
« Nous sommes des exécutants, mais ce qu’on demande c’est une ouverture d’esprit afin de prendre en considération la réalité et l’importance de la fraternité », indique Jacques Desrosiers, président de la FPPRS, dont les agents patrouillent le territoire.
Plusieurs points du précédent contrat de travail des agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent sont à revoir et à mettre à jour. Certains éclaircissements, notamment concernant l’utilisation des employés, font également partie des demandes.
M. Desrosiers indique que c’est le grand nombre de points à discuter qui semble ralentir le processus. Le travail devrait toutefois se faire relativement bien lorsque les négociations commenceront, croit-il.
Jacques Desrosiers déplore que la partie patronale ait annulé ou reporté trois rencontres. « J’ai avisé le directeur [de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent] que le fait d’avoir annulé deux journées de négociations parce que la Régie n’était pas prête était très décevant pour nous », mentionne-t-il.
De son côté, le directeur de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent, François Bigras, assure que les délais sont raisonnables étant donné que la FPPRS a déposé son cahier de demandes à la fin du mois d’avril dernier. La Régie a pour sa part soumis ses offres le 23 novembre.
Les prochaines séances de négociations sont prévues en décembre prochain, ainsi qu’en juin et en juillet 2012.
Les principales demandes de la FPPRS concernent la réécriture de certains articles de la convention afin de mieux les adapter à la réalité. Selon le président de la FFPRS, plusieurs petites modifications sont nécessaires.
Le directeur de la Régie dit être ouvert aux demandes de la fraternité, ajoutant que celles-ci ne sont pas exagérées. Selon François Bigras, il suffit simplement de s’asseoir et de discuter.
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