Agrandissement de la zone de protection du territoire boisé sur le mont Saint-Hilaire
Par Fadwa Lapierre
La Ville de Mont-Saint-Hilaire, en collaboration avec le Centre de la nature du mont Saint-Hilaire et la Communauté métropolitaine de Montréal, par son Fonds vert d’acquisition et de conservation d’espaces boisés, est sur le point d’acquérir un terrain de quatre hectares pour des fins de protection du milieu naturel.
Le terrain appartient à quatre propriétaires désirant aider à la conservation de boisés. Ils ont donné une partie du terrain, tandis que l’autre a été mise en vente au rabais.
Protéger les espèces menacées
La propriété se situe sur le flanc sud-ouest de la montagne, aux côtés d'autres terrains déjà protégés, appartenant autrefois aux Sœurs de la Présentation de Marie. Ludyvine Millien, responsable de la conservation au Centre de la nature, explique l’importance de cette acquisition. « Une grande majorité de la propriété est un écosystème forestier exceptionnel. C’est donc un habitat d’intérêt pour des espèces menacées reconnues par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune. »
Mme Millien rappelle qu’en Montérégie, moins de 30 % du territoire est une superficie forestière. Il est prouvé que 30 % de territoire boisé est le seuil minimal à une biodiversité équilibrée.
« Ce seuil est toujours en chute. Il faudrait donc protéger entièrement les superficies forestières restantes pour s’assurer d’un milieu naturel sain », indique la responsable de la conservation.
Travail de longue haleine
Depuis 10 ans, le Centre de la nature du mont Saint-Hilaire a un programme de conservation volontaire. Il communique avec les différents propriétaires de boisés afin de les sensibiliser à la protection du milieu naturel. À ce jour, plus de 60 hectares, à l’extérieur de la réserve naturelle Gault, ont été protégés à perpétuité.
Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, est fier du travail accompli. « Il y a beaucoup de travail de fait, mais il en reste beaucoup à faire. Nous avons des ambitions, ce n’est pas aussi vite qu’on le souhaiterait, mais des projets sont réalisés. »
M. Gilbert souligne la collaboration entre la Ville et le Centre de la nature. « Le Centre de la nature, avec ses compétences et la qualité de ses interventions, réalise des actions efficaces face aux problématiques de conservation de notre territoire. »
La prochaine étape est la signature formelle de la transaction chez le notaire. L’acquisition des quatre hectares sera ensuite officialisée.
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