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Vaccination du personnel de la santé, le problème repoussé à plus tard
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé mercredi un sursis d’un mois pour le personnel du réseau de la santé non vacciné pour aller chercher leurs deux doses. Québec aurait toutefois dû aller de l’avant pour certains.
Dans un sondage lancé par Néomédia ce lundi, qui rappelons-le, n’est pas scientifiquement approuvé, la moitié des répondants ont indiqué que le gouvernement avait raison d’obliger la vaccination.
La question a également fait réagir sur les réseaux sociaux. « Il est temps que les travailleurs de la santé comprennent qu'ils ont une responsabilité envers la population qu'ils soignent », lance une utilisatrice dans les commentaires sous la publication Facebook du sondage.
D’autres pourront toutefois se réjouir du délai accordé en raison de la crainte des répercussions sur l’offre de service, alors que le réseau affiche un manque criant de personnel actuellement.
Ils étaient 47,5% à avoir répondu ce lundi que Québec allait trop loin, alors que 2,5% étaient mitigés sur la question.
Même si pour certains, le fait d’obliger la vaccination va contre les libertés individuelles, il n’en demeure pas moins que d’autres pensent qu’il s’agissait d’un manque de reconnaissance envers le personnel soignant.
« Ces personnes sont allées au front avec un masque de procédure par jour, des gants en nombre limité et sans vestes de protection au détriment de leur vie et sincèrement leur enlever leur permis je trouve ça fort », répond une autre personne dans les commentaires.
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