Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Poilievre propose un partenariat avec les Premières Nations

durée 10h56
11 juillet 2024
The Canadian Press, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par The Canadian Press, 2024

MONTRÉAL — Le chef conservateur Pierre Poilievre affirme que les chefs des Premières Nations ont entendu suffisamment de promesses et qu'ils méritent un partenariat basé sur des conversations honnêtes.

Il a fait ces commentaires lors de son premier discours en personne devant l'Assemblée des Premières Nations (APN), jeudi à Montréal.

Les chefs l'ont confronté à propos de ses priorités sur les questions autochtones et des actions du gouvernement conservateur de Stephen Harper lors d'une séance de questions et réponses après son discours.

Dans son discours, il a souligné ses engagements visant à renforcer la participation des Premières Nations au développement des ressources et à la réconciliation économique, ce qui a été applaudi dans la salle.

Mais des applaudissements ont également surgi lorsque deux dirigeantes ont confronté M. Poilievre pour ne pas avoir mentionné dans son discours les survivants des pensionnats ou la question des femmes et des filles autochtones assassinées et disparues.

Pierre Poilievre affirme que les conservateurs s'efforceront de remédier à la discrimination historique dans le système de protection de l'enfance et de résoudre «d'autres questions en suspens».

Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh s'est aussi adressé aux Premières Nations lors de ce qui sera le dernier jour de l'assemblée générale annuelle à Montréal.

M. Singh a reproché au gouvernement de Justin Trudeau de ne pas avoir respecté plusieurs promesses à l'égard des Premières Nations.

«Il a promis de mettre en œuvre les 94 appels à l'action. Il n'en a réalisé que 13 à ce jour et pas un seul l'année dernière», s'est-il désolé.

«Il a promis d'investir dans des refuges pour des femmes et filles autochtones victimes de violence, il n'a construit aucun refuge.»

L'APN devrait également entendre les familles des victimes dans une affaire criminelle impliquant le meurtre de quatre femmes des Premières Nations, lorsqu'un juge du Manitoba aura rendu son verdict. Même si Jeremy Skibicki a avoué les meurtres, ses avocats ont soutenu qu'il ne devrait pas être déclaré criminellement responsable, pour cause de maladie mentale.

Mercredi, l'APN a demandé au Manitoba de mener une enquête indépendante sur les meurtres, qui avaient mené à des manifestations à l'échelle nationale exigeant qu'une décharge soit fouillée pour retrouver les restes de deux des victimes.

La Presse Canadienne