Joly ira rencontrer son homologue Rubio la semaine prochaine à Washington
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, fera valoir l'opposition du Canada aux tarifs douaniers auprès du nouveau secrétaire d'État de Donald Trump la semaine prochaine à Washington.
Le nouveau président américain menace d'imposer des tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance du Canada, à compter du 1er février.
Mais Mme Joly affirme que les choses sont encore en transition à Washington et elle souligne que le nouveau secrétaire américain au Commerce de M. Trump n'a pas encore été confirmé dans ses fonctions par le Sénat.
La ministre Joly a indiqué jeudi aux journalistes à Ottawa qu'elle avait parlé à son homologue américain, le secrétaire d'État Marco Rubio, pendant une demi-heure au téléphone mercredi et qu'elle le rencontrera en personne la semaine prochaine à Washington.
Elle dit avoir souligné à M. Rubio que les tarifs douaniers nuiront à l'économie américaine et à ses relations avec d'autres pays, et elle veut convaincre l'administration Trump que le Canada peut aider les États-Unis à faire barrage à la Chine.
Mme Joly soutient que lors de leur conversation téléphonique, M. Rubio, «un politicien d'expérience», semblait ouvert à de nouvelles idées et à un partenariat «gagnant-gagnant», même si elle admet qu'«il n'est pas la seule personne dans l'équation».
La ministre a aussi indiqué qu'elle rencontrera «d'autres sénateurs républicains clés» pendant son séjour à Washington et que le Canada interviendra dans l'examen des pratiques commerciales exigé par M. Trump.
Le président américain a aussi réitéré jeudi ses appels pour que les alliés de l'OTAN comme le Canada consacrent 5 % de leur PIB à la défense — un objectif qu'aucun membre de l'Alliance atlantique n'atteint actuellement.
Le premier ministre Justin Trudeau a réagi en évoquant les augmentations prévues des dépenses militaires par Ottawa et a souligné que le Canada était un partenaire des États-Unis dans un monde instable.
Dylan Robertson, La Presse Canadienne