5 conseils pour bien transformer votre sous-sol en espace habitable
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Pour transformer une ou plusieurs pièces de votre sous-sol en espace habitable, vous devez respecter certaines règles. Par ailleurs, quelques conseils utiles sont toujours les bienvenus.
1. La loi est-elle la même partout au Québec ?
Les exigences peuvent varier d'une municipalité à l'autre. Des variations existent suivant le secteur, en ville ou en banlieue, en montagne ou en plaine. Pensez peut-être à contacter un entrepreneur général doté de plus d'une dizaine d'années d'expérience afin de vous assurer de la conformité des pièces en sous-sol.
2. Obligations réglementaires d'une pièce habitable au sous-sol
À Montréal par exemple :
- plus de la moitié de la hauteur entre le plafond et le plancher doit être au-dessus du niveau naturel du sol
- le niveau du sol doit être à plus d’un mètre au-dessous du plafond du sous-sol
- la hauteur entre le plafond et le plancher doit être d’au moins 2 mètres (ou 1,85 mètre sur une portion équivalente à 50 % de la superficie du plancher) et 2,1 mètres pour une nouvelle construction
- la pièce doit bénéficier d’un éclairage naturel (sauf salle de bain, cuisine, salle de jeu ou buanderie)
- cloisons et plafonds pourvus d'une protection incendie avec résistance de 45 minutes (1 heure si plusieurs niveaux)
3. Recommandations de la CAAQ
Il peut s'avérer fort utile de se référer au site de la CAA-Québec qui indique précisément les normes de construction du Code national du bâtiment pour les pièces habitables en sous-sol. Ces normes concernent notamment :
- les dimensions et types de fenêtres
- la hauteur d’installation
- l'ouverture sur l'extérieur
- les évacuations d'urgence et sorties
- divers dispositifs de sécurité (prévention incendie par exemple)
4. L'isolation d'un sous-sol gage de confort
L'isolation de votre pièce en sous-sol sera différente des autres pièces de la maison. Certains penseront peut-être que comme la pièce est semi-enterrée il n'est pas besoin d'autres isolations que les épais murs porteurs. Ce serait sans compter avec :
- l'humidité du sol
- les infiltrations
- les moisissures
- les périodes de gel-dégel et leurs contraintes sur les matériaux
- les possibles invasions de nuisibles (insectes, souris, etc.)
- les déperditions d'énergie
- le confort acoustique
5. Le problème du gaz radon
Il existe un tueur invisible au sous-sol, deuxième cause de décès du cancer du poumon, après la cigarette, au Canada : le gaz radon. Au Québec, une résidence sur dix montre une concentration dangereuse de ce gaz.
Radioactif, il est pourtant parfaitement naturel. Il est produit par la désintégration naturelle de l'uranium présent dans la croûte terrestre.
Des tests à court (2 à 7 jours) et long terme (1 à 12 mois) disponible en quincaillerie ou auprès des professionnels vous permettront de connaître la concentration de radon de votre maison.
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