Dans la terre de Lisa Carney
Par Andréanne Brault
Pour Lisa Carney, rien n’est plus inspirant que les horizons de sol et les couches de sédiments de terre. Créant à la façon de Paul-Émile Borduas, de façon spontanée et intuitive, l’artiste-peintre a conçu une vingtaine de tableaux abstraits à l’acrylique, qu'elle présente à la Maison Paul-Émilie Borduas de Mont-Saint-Hilaire.
Cette résidante Sainte-Anne-des-Plaines a grandi en Gaspésie, près de la plage, et a toujours été fascinée par les falaises de calcaire. « Je crois que mon inspiration vient de mon enfance. J’ai beaucoup joué dans la terre avec mes frères et mon cousin. Ça me fascine de savoir que dans l’histoire, tout ce qui existe se ramasse en couches dans la terre », lance celle qui aurait pu, selon ses dires, être archéologue dans une autre vie.
Les couleurs de terre rouge et orange brûlé sont prédominantes dans les toiles de son exposition, à l'affiche jusqu'au 28 juillet. Elle y présente également des collages, soit deux petits assemblages conçus à l’aide de bois flotté.
Plus grande réalisation
Lisa Carney est artiste professionnelle depuis 2005. Son talent a été reconnu quatre années consécutives au Festival de peinture à Mascouche, où elle a remporté le prix « coup de cœur » du jury en 2006, le troisième prix en 2007 et des mentions d’honneur du jury en 2008 et en 2009.
Pour elle, son exposition courante Géohorizon, à Mont-Saint-Hilaire, est sa plus grande réalisation jusqu’à maintenant. « C’est une grande reconnaissance, car cette institution fait partie du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et c’est la maison d’un artiste qui a été très important pour l’art abstrait nord-américain », conclut-elle.
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